Quand le sport rencontre l’artisanat !
Place à la coopération ! C’est une valeur très importante pour nous et nous encourageons les entrepreneur.es à collaborer quand ils le peuvent pour faire vivre le collectif qu’offre la coopérative. C’est au tour de Loïc Masson (L) - coach sportif en entreprise et Guillaume Taureau (G) - Artisan de nous raconter leur rencontre et leur coopération.
Ouvre-Boîtes (OB) : Qui êtes-vous tous les deux ?
G : Guillaume Taureau, entrepreneur à l’Ouvre-Boîtes et associé. Je suis artisan, menuisier, ébéniste et bronzier. Je suis un peu touche à tout, tant que je peux travailler la matière : je fabrique !
L : Je suis Loïc Masson, fondateur d’Emboite le pas, salarié de l’OB depuis mai 2022 . J’accompagne les entreprises et les collectivités sur tout ce qui est qualité de vie au travail à travers l’organisation d’activités physiques hebdomadaires dans les locaux des entreprises. Aussi, je réalise des animations de teambuilding pas forcément sportives mais surtout ludiques.
OB : Comment vous êtes vous rencontrés ?
L : Ça a faillit ne jamais se faire ! C’est moi qui ai créé la rencontre. Je voulais, sur mes activités de teambuilding, offrir quelque chose d’unique aux entreprises qui font appel à moi. Je voulais rester sur l’idée plutôt classique d’un trophée mais adapté à Emboite le pas et fabriqué avec du bois. J’en ai discuté avec ma chargée d’accompagnement qui m’a notamment parlé de Guillaume. En parallèle, j’ai déposé une annonce sur notre groupe de discussion interne pour partager mon projet et demander si cela pouvait intéresser quelqu’un de fabriquer les trophées.
G : J’ai vu son annonce et je lui ai proposé d’en discuter. On s’est rencontré dans mon atelier pour mettre les choses à plat et voir quelles étaient ses idées et si c’était réalisable.
De mon côté, j’avais envie d’utiliser les nombreuses chutes de matières de l’atelier pour minimiser l’impact matière du projet, ce que Loïc a volontiers accepté. Le ré-emploi et la création des trophées en série a permis d’optimiser mon temps de travail et de réduire les coûts pour Loïc.
Comment s’est déroulé la conception et la fabrication du trophée ?
L : C’est moi qui ai tout choisi au niveau du format . J’ai voulu utiliser mon pictogramme pour que l’on sache d’où ça vient et en discutant autour de moi j’ai fini par choisir la forme finale qui se démarque des trophées classiques.
G : J’ai réalisé un prototype en fonction du dessin et des dimensions voulues. Loïc s’est ainsi rendu compte que le trophée était un peu petit donc on a fait des retouches pour l’agrandir. Concernant la fabrication, je me débrouille pour avoir un stock de chute. Comme ce sont des matériaux récupérés, je n’utilise pas forcément le même bois pour chaque trophée ni la même épaisseur. Chaque pièce est donc unique ! Au final, cela nous aura pris six mois entre la première rencontre et la fin de la conception mais nous avions chacun d’autres choses à gérer à côté.
Quelle est l’idée derrière ce trophée, d’où t’es venue l’envie de créer cet objet ?
L : Je voulais donner le trophée à la fin des teambuilding pour laisser un souvenir du moment passé ensemble. Si l’objet est stocké dans les bureaux, cela permet de lancer des discussions entre les collaborateurs et de laisser une trace. Cette marque de fabrique peut aussi me permettre de gagner en visibilité. Et puis j’aime bien le coté unique de l’objet, ça matérialise ce que je fais au-delà des photos.
Est-ce que vous avez déjà eu d’autres collaborations à l’Ouvre-Boîtes ? Est-ce que ça vous ait venu naturellement ?
L : Moi ça m’est venu naturellement car c’est aussi pour ça que je suis à l’OB. Et ça m’est déjà arrivé plusieurs fois d’avoir accès à des projets grâce au collectif. Quand j’ai réfléchi à avoir un trophée, j’ai tout de suite pensé à l’OB. Je me suis dis qu’avec tous les savoir-faire qu’il y avait ici, autant faire travailler quelqu’un en interne. En plus ça permet de rencontrer des nouvelles personnes, c’est plus sympa et ça me paraît logique.
G : Oui et puis on est à peu près sûr de trouver une personne qui partage ses valeurs, ce qui est important et pas toujours évident. Entre membres de l’Ouvre-Boîtes, c’est plus facile pour certains projets. On discute plus facilement comme on a quelque chose en commun.
Est-ce que vous avez un conseil pour les nouveaux ou ceux qui n’osent pas trop contacter des gens au sein de l’OB ?
L : Hésitez pas, allez aux rendez-vous et événements de l’Ouvre-Boîtes. Je ne suis pas là depuis si longtemps mais on vit tous plus ou moins les mêmes choses à différents moments donc c’est assez simple d’en discuter. On s’ouvre plus facilement, on a pas cette appréhension du regard des autres, il y a moins de jugement car on sait tous à quel point ça peut être les montagnes russes.
G : Les wobcafés (cafés internes mensuels) c’est la base, chacun se présente et les discussions partent de là. Il y a aussi les groupes sur les réseaux qui peuvent être très utiles.