Deux recrues pour développer notre CAE en Vendée
Laëtitia Paul et Hélène Touzeau rejoignent l’équipe d’appui de l’Ouvre-Boîtes avec pour mission principale de développer l’antenne vendéenne pour accompagner au mieux les entrepreneur.es sur ce territoire. Rencontre avec deux vendéennes enthousiastes et motivées.
Ouvre-Boîtes (OB) : Bonjour à toutes les deux, pouvez-vous présenter votre parcours et ce qui vous a mené à l’OB ?
Laëtitia PAUL : J’ai commencé par des études de droit qui m’ont mené à exercer pendant 15 ans comme directrice dans diverses structures associatives, en particulier au CIDFF de Vendée (Centre d’information du droit des femmes et des familles). Ensuite, j’ai passé 5 ans à la tête de la Maison départementale de l’emploi et du développement économique vendéenne… et puis j’ai voulu prendre une année pour faire un bilan et réfléchir à mon orientation professionnelle. J’ai failli m’installer à mon compte, c’est d’ailleurs dans ce cadre que j’avais rencontré l’Ouvre-Boîtes, pour mieux comprendre son fonctionnement. Finalement, je reste du côté des salariés côté équipe d’appui, prête à développer l’antenne vendéenne.
Hélène TOUZEAU : J’ai travaillé pendant 9 ans à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Abbeville (80) où j’étais conseillère entreprises du tourisme. Je suis ensuite passée par la Nièvre où j’étais responsable de projets marketing territorial avant de revenir en Vendée pour me former en tant que coach. Une fois certifiée, j’ai monté mon activité comme autoentrepreneure mais je me suis vite rendue compte que j’avais besoin de travailler en équipe et de faire partie d’un collectif. C’est là que j’ai eu vent de l’offre de l’Ouvre-Boîtes par bouche à oreille…et me voilà aujourd’hui dans l’équipe d’appui en tant que chargée d’accompagnement en Vendée !
OB: quelles vont être vos principales missions ?
Laëtitia PAUL : J’ai deux missions principales : celle responsable de pôle et de chargée d’accompagnement. Sur la première, qui est très en lien avec mon parcours et mon implantation en Vendée, je dois créer la dynamique partenariale sur le territoire. Le but est de faire connaître l’Ouvre-Boîtes et son offre d’accompagnement aux personnes qui ont envie d’entreprendre mais aussi de proposer un maillage territorial qui permette aux entrepreneurs d’être accompagnés au plus proche de leur bassin de vie. Cette partie comprend aussi le suivi des dossiers, conventions, demandes de subventions, des bilans et une partie plus commune qui est celle de chargée d’accompagnement des entrepreneur.es qui arrivent…
Hélène TOUZEAU : De mon côté je vais commencer par être en appui de toutes les missions de Laëtitia, notamment sur le développement territorial pour faire connaître l’antenne auprès d’institutions et auprès de l’ensemble des acteurs intéressés par notre démarche. Une fois que l’antenne vendéenne sera bien identifiée, je pourrais me consacrer entièrement à l’accompagnement des entrepreneur.es au plus proche de chez eux.
OB : Combien d’entrepreneur.es sont attendus pour 2024 en Vendée ?
Laëtitia PAUL : Il y a aujourd’hui 25 entrepreneu.res de l’Ouvre-Boîtes en Vendée et on vise une centaine pour fin 2024.
OB : Quel va être votre plus gros défi ?
Laëtitia PAUL : Convaincre les collectivités locales. Les convaincre de la pertinence d’avoir l’OB sur leur territoire, je pense que ça peut se passer assez bien même s’il y a toujours de la pédagogie à faire autour de ce qu’est une CAE et du statut d’entrepreneur-salarié. Je pense qu’ils nous accepteront facilement mais la difficulté réside dans la manière dont les collectivités locales soutiendront ce projet et prendront part à son financement.
OB : Que peut-on vous souhaitez pour ce début de mission ?
Hélène TOUZEAU : On peut nous souhaiter d’être vues et comprises pour ce que nous sommes vraiment. J’ai l’impression que pour le moment il y a encore une incompréhension du modèle de l’Ouvre-Boîtes, de ce qu’est exactement une CAE.
Laëtitia PAUL : Et à plus long terme, on peut nous souhaiter d’avoir un lieu dédié à l’Ouvre-Boîtes en Vendée, qui soit aussi ouvert à d’autres. La pépinière est très intéressante pour cette phase actuelle de développement mais peut-être qu’à terme ce serait bien d’avoir un lieu qui nous ressemble, comme il peut y avoir à Nantes et à Saint-Nazaire.
OB : Quel va être votre lien avec l’équipe d’appui de l’OB ?
Laëtitia PAUL : On dit souvent qu’il ne faut pas confondre autonomie et indépendance. C’est notre cas : on doit être autonome pour développer l’antenne vendéenne mais on doit garder en tête que l’on participe bien au projet de l’Ouvre-Boîtes. On a déjà fait tomber le « 44 » du nom Ouvre-Boîtes et créé un établissement secondaire. Ce sont déjà des axes forts. Maintenant, il faut voir comment on contribue au projet en intégrant l’équipe des chargé.es d’accompagnement et réussir à faire le lien avec les autres pôles de l’équipe d’appui pour apporter l’accompagnement le plus juste et précis à l’entrepreneur. J’imagine aussi des événements qui pourraient se passer en Vendée et où les nantais et nazairiens viendraient chez nous.
OB : Vous êtes arrivées très récemment, y’a-t-il quelque chose en particulier qui vous a plu à l’Ouvre-Boîtes ?
Laëtitia PAUL : J’ai fini ma première semaine à l’Ouvre-Boîtes avec la journée de Grand Angle (séminaire interne) et j’ai trouvé qu’une énergie hyper puissante se dégageait des entrepreneur.es qui étaient là. J’ai l’impression qu’ils savent assez vite pourquoi ils sont là, idem pour l’équipe d’appui…et j’ai trouvé ça super !
Hélène TOUZEAU : J’ai l’impression d’être dans une structure dynamique et vivante, agile et souple. J’aime beaucoup cette dynamique, ce mouvement vivant…je pense qu’on a affaire à des gens alignés et ça fait plaisir.